Tout d’abord sur le plan administratif et des règles du métier, reprendre un salon de coiffure requiert un savoir-faire justifié par un diplôme du brevet professionnel de coiffure sinon le futur acquéreur rencontrera quelques difficultés. Ne serait-ce que pour obtenir un financement. Car pour être en accord avec la loi, il doit embaucher une personne qui a ce diplôme ce qui coûte plus cher.
Etude de rentabilité du salon en question
D’une manière générale, reprendre une activité d’autrui exige une étude de rentabilité après avoir établi l’état des lieux. Tout cela se passe en amont de la reprise d’un fonds de commerce en coiffure.
Est-ce que le quartier d’implantation est propice ? Pourquoi le professionnel cède-t-il son salon ? Sont les premières questions à se poser. Il faut aussi avoir en tête que les concurrents ne manquent jamais. Même s’ils n’existent pas lors du démarrage des activités, la prolifération ne va pas tarder alors il faut que votre salon tourne pour le mieux assez rapidement après la reprise du fonds de commerce.
C’est le meilleur moment pour se lancer ?
La question du bon moment pour reprendre un salon de coiffure n’est pas tout à fait biaisée, mais la réponse doit être positive du moment que l’acquéreur se sentira prêt de rénover, de créer un nouveau look, de choisir un nouveau nom qui donne une meilleure présentation du salon surtout pour attirer les clients potentiels.
Il faut également penser à changer, tout au moins recycler le personnel pour qu’il y ait plus d’efficacité et d’efficience. Pour couronner ces stratégies, et répondre positivement à la reprise d’un salon, il faut revoir les horaires d’ouverture qui arrangent les clientes et/ou en adoptant un système de rendez-vous par exemple.
C’est dans ces conditions que le salon de coiffure retrouve un nouveau souffle et gagne en clientèle pour retrouver une bonne rentabilité.